Reportage. Après le crash du Concorde à Gonesse, une information judiciaire contre X pour homicide et blessures involontaires est ouverte par le parquet de Pontoise. Des témoins ont aperçu une flamme s'échappant du réacteur gauche lors du décollage avant que l'appareil ne s'écrase sur un hôtel. Le procureur adjoint de Pontoise, Elisabeth SENOT a révélé que l'analyse des boîtes noires confirme la panne du moteur gauche. Commentaire sur images des sauveteurs sur le lieu de l'accident, débris du Concorde, images d'animation résumant les circonstances de la catastrophe, conférence de presse d'Elisabeth SENOT et de François BROUSSE, porte parole d'Air France. [Source : documentation France 3] 112 personnes, dont une centaine de passagers et 9 membres d'équipage, sont mortes hier dans l'une des plus graves catastrophes aériennes jamais survenues en France. Un Concorde d'Air France, parti de Roissy à destination de New-York, s'est écrasé à 16h44, deux minutes après son décollage, sur un hôtel de Gonesse (Val d'Oise) où trois employés ont été tués et douze personnes blessées. Une information judiciaire contre X pour homicide et blessures involontaires est ouverte par le parquet de Pontoise. Alors que l'appareil est encore en phase d'accélération sur une piste de Roissy, des témoins aperçoivent une flamme d'une vingtaine de mètres s'échappant du réacteur gauche. Le Concorde ne parvient pas à prendre de l'altitude, il survole l'autoroute A1. Puis le pilote semble orienter le supersonique vers la gauche, afin déviter les habitations et peut être de tenter un atterrissage sur l'aéroport du Bourget tout proche. Mais l'appareil pique brutalement du nez, et s'écrase sur l'hôtel de Gonesse, désintégré par le choc. Les deux boîtes noires du Concorde, "le cockpit voice recorder" et la boîte noire technique, ont toutes deux confirmé le fait que le moteur intérieur gauche, ou moteur N2, était en panne au moment du décollage. En début d'après-midi,...