Suite du procès de MAURICE PAPON à Bordeaux : les archives officielles sur la manifestation des Algériens dans la nuit du 17 octobre 1961 à Paris, très durement réprimée alors que MAURICE PAPON était préfet de police, seront ouvertes, a annoncé le ministre de la Culture et de la Communication, CATHERINE TRAUTMANN, en charge des archives nationales. Le bilan officiel faisait état de deux morts parmi les manifestants et de deux policiers blessés alors que selon le FLN (Front de libération nationale) et des témoins, 200 Algériens auraient été tués par les policiers. Des dizaines de cadavres avaient été repêchés dans la Seine et dans les canaux de Paris. Cette levée du secret soulève une polémique parmi les syndicats de police. - ARCH NB non siglées de la nuit du 17-10-1961 : arrestations massives d'Algériens (il s'agissait en fait d'images sélectionnées et épurées par la censure de l'Etat). - ITW CATHERINE TRAUTMANN, ministre de la Culture : "La loi m'autorise à lever exceptionnellement le secret des archives pour les périodes qui sont en fait bloquées pour des raisons de protection des individus". - Mais les archives de cette nuit tragique sont disséminées entre divers lieux et institutions : VG rayons d'archives, façade de l'Institut médico-légal, façade du ministère de la Défense, façade de la préfecture de police de Paris, façade du ministère de l'Intérieur. - Voiture de police entrant dans la cour d'un ministère. - ITW GERARD BOYER, secrétaire général d'Alliance (syndicat de policiers) : "Pourquoi pas, après tout, ne pas vider l'abcès une bonne fois pour toutes et puis, à la limite, on n'en parle plus et on l'aura quand même en mémoire. Mais je peux vous assurer que cela aura des répercussions morales sur des jeunes fonctionnaires qui le vivent mal". - ARCH NB non siglées : arrestations d'Algériens et Algériens blessés.