Ségolène ROYAL, Député PS des Deux Sèvres et ancien Ministre de l'environnement est aujourd'hui l'invitée de "L'HEURE DE VERITE". Le premier thème abordé par Alain DUHAMEL porte sur l'éventuelle candidature de Jacques DELORS aux prochaines élections présidentielles. - Ségolène ROYAL : "Non, Je ne sais pas quelle est la décision que prendra Jacques DELORS...." Nous ne sommes pas pressés, Je trouve qu'il y a une pression médiatique excessive sur cette candidature.... "Pourquoi irait-il se prononcer ce soir ? C'est un homme libre, qu'il se décide quand il veut... Nous ne sommes pas pressés dans cette prise de décision.... - Quelles seraient ses raisons politiques de ne pas y aller ? : "d'abord c'est de penser qu'il n'aurait pas la majorité pour gouverner... Je crois que la dissolution ne serait pas une urgence, surtout dans les conditions politiques actuelles. Sans doute faudrait-il une modification des institutions : probablement par référendum l'instauration du quinquennat ; l'instillation d'une certaine dose de proportionnelle pour les prochaines échéances législatives..... - A. DUHAMEL : S'il n'y allait pas, que reste-t-il a la gauche ? - S. ROYAL: "avanat de voir les conséquence pour la Gauche, voyons peut être les conséquences pour le pays... " "Il y avait, au fond, c'est vrai pour la Gauche, un espoir de voir, malgré les difficultés et malgré l'échec récent, de voir malgré tout les idées triompher...". La politique ce n'est pas seulement un homme, il n'y a pas d'omme-miracle, de gourou... La politique, ce sont d'abord des idées, ces idées demeureront, la Gauche demeurera, nous ne resterons pas les bras ballants... Nous continueront...". - - J.M COLOMBANI : La question qui va me servir de fil conducteur aujourd'hui c'est de savoir s'il peut exister aujourd'hui une politique de gauche, économique et sociale qui soit différente d'une politique de droite, compte tenu que nous avons déjà vécu la transition de Pierre BEREGOVOY à E. BALLADUR sans voir peut-être une...