Emission proposée par Pierre-André BOUTANG et Gérard GUEGAN avec comme invité d’honneur le cuisinier Paul BOCUSE. Autoportrait de Paul BOCUSE : il raconte son enfance, son apprentissage chez Fernand POINT, chez Claude MARET, chez la mère BRAZIER. Il a passé toute son enfance au bord de la Saône où il a appris à pêcher avec son père "un homme formidable". En 1965, il a racheté le nom de Bocuse et rebaptise l'Auberge de Collonges "Paul Bocuse". A Los Angeles, Paul BOCUSE proclame sa fascination pour l'Amérique. Il est filmé sur une plage, se promenant sous un ponton, s'extasiant au Farmers Market sur les légumes proposés à la vente, rappelant que pour faire une bonne cuisine, il faut de bons produits et de bons cuisiniers. Il constate au passage que, s'il existe de bonnes cuisinières, il n'y a pas de femme chef.Dans les cuisines de l'Ermitage à Los Angeles, avec son ami Roger VERGE, BOCUSE s'affaire à la confection de petits plats (soufflets aux truffes). Revenu en France, le cuisinier est filmé sur un marché de Lyon, puis goûtant des vins chez un viticulteur. Il aime particulièrement les beaujolais, vins de son pays natal qui éveillent chez lui des souvenirs d'enfance.Archives de 1975 : Paul BOCUSE distingué chevalier de la Légion d'honneur par Valéry Giscard d'Estaing.Débat avec : Pierre Marie DOUTRELANT, grand reporter au Nouvel Observateur, qui lui reproche d'avoir trop d'activités annexes et de gagner trop d'argent ; avec Noëlle CHATELET auteur de "Peut-on manger sans penser ?" qui lui reproche son autosatisfaction permanente et son manque de "folie" culinaire ; et avec Jean FERNIOT qui ne reproche à BOCUSE que sa misogynie. Autres thèmes abordés : l'importance de la cuisine régionale, la diététique, la nouvelle cuisine et le Beaujolais. Paul BOCUSE répond aux questions et critiques en employant parfois la 3ème personne du singulier, visiblement gêné et sur la défensive.