Reportage sur Jose Luis de VILLALONGA. L’interview de l'écrivain alterne avec des éléments de caractère que lui confèrent après étude une graphologue, une astrologue et une chirologue. Il en ressort le portrait d'un homme sensible, orgueilleux, séducteur, indépendant, fortement influencé par son éducation. Car Jose Luis de VILLALONGA a été élevé en Espagne et en France. S'il accepte l'influence française, il se moque d'une certaine identité espagnole qu'il trouve ridicule. Le romancier évoque son enfance, parle de sa relation avec son père et de celle qu'il entretient avec son fils ; fils qui est d'ailleurs interviewé dans le reportage. Jose Luis de VILLALONGA parle aussi de la Guerre d'Espagne et explique qu'il a fait partie d'un peloton d'exécution franquiste. Il ne le justifie pas et trouve cela horrible. Il explique qu'il a souvent été traité de fasciste mais cela ne le dérange pas. Il donne sa propre définition du fascisme et ne voit rien de commun avec lui-même. Le romancier explique ne pas être intéressé par le bonheur ; une préoccupation de petites gens dit-il. Il parle aussi du féminisme et voit là des idées de femmes laides. L'homme aime la moto et en fait l'éloge. Il parle aussi de son alcoolisme passé et en donne les raisons. Il dit croire en Dieu et avoir l'esprit religieux mais vivre sans religion. Je n'aime pas les intermédiaires dit-il. Pour finir, Jose Luis de VILLALONGA affirme qu'il faut changer de vie régulièrement.Des bancs-titres de photos familiales, de couverture de ses romans illustrent le reportage.