Au sommaire de cette émission une enquête sur les squatts de la rue Petit dans le 19ème arrondissement parisien. Nous descendons les toits de Paris jusqu'aux façades murées du 19ème arrondissement. La ville de Paris a acheté de nombreux terrains et commencé certains travaux de réaménagement du quartier. Et puis tout s'est arrêté. Alors petit à petit des familles africaines se sont installées, dans des logements insalubres. Itw du tailleur de la Rue Petit Armand CISEK dans son atelier. "Moi, je ne suis pas raciste. Je le dis et j'espère que vous allez le mettre . Le squatter c'est avant tout un malheureux qui cherche un endroit où se réfugier mais il ne fallait pas les laisser s'installer et ne pas s'en occuper. Ils sont livrés à eux mêmes, adultes comme enfants. Fati LAMINE est squatter. Il parle de cette humiliation de ne pas être à sa place. Les squatters payent l'eau, l'électricité et le téléphone. Kadiatou DIABIRA est squatteuse elle aussi. Elle mêne une grande enquête sur l'état des logements pour une association du quartier. Elle peut entrer partout (là où la caméra reste souvent à la porte) et constater le manque d'hygiène, d'aération, de sécurité. Certains ont fait une demande depuis 10 ans, elle depuis trois ans. Elle constate que la grande majorité des squatters a un travail, et souvent le couple. Ils peuvent payer un loyer HLM mais pas dans le privé. L'association a été montée par des gens du quartier qui habitent dans les nouveaux immeubles, en face du squatt. Elle s'appelle J2P, Jaurès Parmentier Petit. ITW de Jane WINTREBER la trésorière. Son objectif est de faire avancer les choses, même si l'Association fait le travail des pouvoirs publics. Elle est convaincue, comme Kadiatou, qu'une démarche collective bien construite peut aboutir. L'association a obtenu un local où Kadiatou tient une permanence tous les jours. De nombreuses mères viennent y chercher des conseils. Itw de Michel BULTE, adjoint au maire de Paris chargé de la construction et...