Cette émission, consacrée à la course automobile, nous entraîne dans les arcanes de la Formule 3 sur les traces de Tico MARTINI, pilote amateur et passionné arpentant les circuits de seconde zone. Le reportage s’ouvre sur celui-ci expliquant que, quel que soit son talent, il se présente au départ avec un handicap du fait des capacités limitées de sa voiture. On le suit ensuite dans différentes étapes l'amenant à une course (le bricolage de nuit sur son engin, le voyage vers le lieu du circuit, les réglages mécaniques, les discussions avec les autres pilotes,...). Un de ses élèves (T. MARTINI gagnant sa vie en donnant des cours de pilotage) explique que, contrairement à d'autres sports, la course automobile a un côté injuste dans la mesure où la qualité des équipements, donc de la mécanique, représente plus de 70 % du résultat final, le don du pilote faisant le reste ("... on peut acheter une victoire..."), puis il dresse le profil psychologique et technique de son maître ("... de tous les pilotes que j'ai vus, c'est celui qui a le style le plus pur..."). Son mécanicien poursuit l'analyse en considant qu'une complicité est indispensable entre le pilote et son mécano. On assiste ensuite au départ de la course et à quelques tours de piste. Puis T. MARTINI analyse sa prestation (il finira 5ème) avant que l'on ne le voie le lendemain, au bord d'une piste, chronomètre et talkie-walkie en main, reprenant son simple rôle de moniteur. En conclusion, il explique que quand il y a déception et lassitude, ça ne dure jamais très longtemps, la passion étant, au final, la plus forte.