Anne SINCLAIR trace un portrait de Jorge SEMPRUN que celui-ci commente : origine sociale (haute bourgeoisie) l’internement à Buchenwald, parallèle entre goulag et camp de concentration. SEMPRUN dit avoir été un intellectuel stalinien, dit pourquoi il est devenu communiste, parle de"l'Aveu" d'Arthur LONDON et du film qu'en a tiré Costa GAVRAS, de l'attitude fluctuante du parti à leur égard, évoque le procès de Frank SLAMSKY, fait un bilan de son expérience au PC. SEMPRUN Évoque également ses projets cinématographiques, parle de la ville de Prague, de ses admirations littéraires pour Giraudoux et Guilloux (ext dé"Ah vous écrivez"avec l. Guilloux), de son goût pour le foot, le jazz. L'écrivain soviétique A ZINOVIEV, invité par SEMPRUN, parle de"l'attitude molle"des Occidentaux vis à vis de l'URSS, du mouvement dissident en URSS (son rôle, son déclin), de l'euro-communisme. Il croit à une renaissance religieuse mais critique le côté théâtral des voyages du pape JEAN PAUL II ; int. De l'ethnologue M. BARRY sur la dramatique situation du peuple afghan ; de retour de Prague, A. SPIRE dénonce le socialisme bureaucratique, l'oppression des intellectuels ; dessins de CABU ; Yves MONTAND chante"1947", texte de SEMPRUN (ext d'un show AVERTY du 07/05/1980). Reportage sur une journée de SEMPRUN : (le 17 mai 80) SEMPRUN emprunte des chemins familiers dans Paris : le quartier où se passe"La conspiration"de NIZAN, le lycée Corneille où il fit sa philo. Un square où, un soir de 1947, Boris VIAN improvisa une chanson, la place de la Contrescarpe, une banlieue parisienne (ext. De"La guerre est finie" tourné en ce même lieu). SEMPRUN discute avec le peintre l. FANTI de l'échec de l'union soviétique ; bref entretien avec Costa GAVRAS.