[Source : documentation France 3] Le projet de deuxième résolution sur l’Irak a été présenté lundi soir au Conseil de sécurité de l'ONU par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.   Le projet de résolution soutenu par Washington, Londres et Madrid, affirme notamment que "l'Irak a manqué la dernière chance qui lui était offerte dans la résolution 1441(ndlr : adoptée en novembre 2002). Pour George W. Bush, c'est maintenant à l'ONU de prendre ses responsabilités. SONORE GEORGE W. BUSH : "C'est un moment capital pour le Conseil de Sécurité et les Nations Unies. Cette organisation a l'occasion de montrer qu'elle a de l'importance et qu'elle pense ce qu'elle dit. Nous espérons que cela sera le cas". Affirmant son opposition à toute nouvelle résolution, la France a de son côté fait circuler lundi pour discussions un memorandum - cosigné par la Russie et l'Allemagne et appuyé par la Chine - réaffirmant que "l'option militaire ne devrait être qu'un dernier recours" et que "pour l'instant, les conditions d'utilisation de la force contre l'Irak ne sont pas réunies". SONORE DOMINIQUE DE VILLEPIN : "Si les inspecteurs nous disent qu'ils ne peuvent plus travailler sur le terrain, si les inspecteurs nous disent que, dans un prochain, qu'il y a une impasse alors nous serons dans ce temps d'une éventuelle deuxième résolution examinant toutes les options y compris un recours à la force". Le Conseil de Sécurité se retrouve, encore une fois, confronté à deux positions antagonistes : les partisans du recours à la force et ceux qui veulent éviter une guerre en Irak. Pour l'instant, la majorité des 15 membres du Conseil penchent toujours dans le camp de la paix. Les Etats-Unis n'ont pas les neuf voix nécessaires pour faire adopter une nouvelle résolution. La Maison Blanche a estimé que la durée des dicussions à l'ONU sur le nouveau projet de résolution se calculerait en jours.