- Interview du Professeur Jean TREMOLLIERES, professeur de biologie générale au conservatoire de sArts et Métiers, médecin à l'Hôpital Bichat, qui parle de l'aspect affectif du goût - Interview du professeur Jacques Le MAGNEN, physiologiste, professeur au Collège de France : le goût s'articule avec les besoins nutritionels - Le goût est indissossiable des arômes. La stimulation par le goût est insispensable à l'homme, pourtant les aliments en ont de moins en moins. Il y a maintenant de plus la peur du chimique. De plus en plus de personnes mangent dans un restaurant d'entreprise, souvent usinés par une société spécialisée. - Jean TREMOLLIERES pense que les gens sont mécontents car ils ne trouvent pas dans l'alimentation ce qu'ils en attendent au niveau du gôut. - Dans la cuisine d'un grand restaurant, tout est différent. Le critique gastronomique Robert COURTINE, du journal "Le Monde" a composé son menu idéal, basé sur la "nature" du gôut, il commente ce qu'il déguste. - Interview du directeur de "Fauchon" sur l'évolution du goût des gens, dans son magasin. Il montre certaines conserves à base d'insectes. - Rue Mouffetard, à Paris, les produits ne sont pas de la même qualité, ni au même prix. - Interview de Pierre CHARLET, professeur à l'Intitut national agronomique. Il parle de la neutralité du goût des poulets, qui devrait pouvoir se compenser par la cuisine. Les poulet actuels sont économiques à produire, sains et n'ont pas mauvais goût. - Le rendement s'oppose donc à la saveur. Il faut donc donner du goût avec des produits synthétiques. - Monsieur DUBOIS de la station INRA de Dijon, cherche des arômes pour les yaourts. - Pierre CHARLET parle de la demande de viande tendre pour le consommateur. Il faut rajeunir l'âge d'abattage. - Station de l'INRA Clermont-Ferrand : on cherche à déterminer l'âge idéal d'abattage des taurillons de boucherie, en fonction de la tendreté et de la couleur de leur viande. On fait également des recherches sur les mouton...