Apparue il y a trois ans, la Mazda 2 se démarquait par son côté voiture de poche.  Ultra légère, cette nouvelle version reliftée n’a pas pris un kilo. Et profite même de l'occasion pour améliorer ses performances énergétiques. Ne cherchez pas à l'arrière ou sur les flancs... La Mazda 2 n'a pas bougé. Il faut regarder la face avant pour se rendre compte du changement. Notamment cette grande bouche que l'on a déjà pu voir sur la Mazda 3. L'impression d'ensemble est plus dynamique avec sa nouvelle calandre. Et comme sur la précédente génération, le dessin est simple, bien proportionné et agréable à l'oeil. A bord, le choix des matériaux et la finition sont de qualité. L'aspect un brin rondouillard de la console centrale est préservé. Tout comme le levier de vitesse en hauteur. Le style est très épuré. Sans doute parfois un peu trop et à la limite de l'austérité. A noter, la présence dans cette nouvelle version d'une vraie boite à gants. A l'arrière, en dépit des 3 mètres 90, l'habitabilité est très correcte. Dilemme pour les automobilistes au moment de prendre le volant. Ceux qui privilégient la puissance devront choisir la boite automatique. Pour le confort, il faudra choisir la boite automatique. Elle permet d'éviter des à coups très désagréables sur les deux premiers rapports. Mais les performances chutent. Tant en terme d'accélération, qu'en terme de consommation. Tant en diesel qu'en essence, l'auto est vive et les mouvements de caisses sont limités. Cette deuxième version d'une auto sans prétention et déjà pleine de qualité est donc conforme à ce que l'on pouvait espérer. Sans se réinventer complètement, elle gomme quelques un de ses défauts. Et si les tarifs ne sont pas encore connus, ils devraient être dans la moyenne basse du segment. Un argument de plus, pour les citadins.