Journée décisive demain pour Christine VILLEMIN, inculpée de l'assassinat de son fils, Grégory, et emprisonnée à Metz. La chambre d'accusation de la cour d'appel de Nancy examinera la demande de mise en liberté provisoire déposée par l'inculpée et rejetée par le juge Lambert. Les magistrats se pencheront avec beaucoup d'attention sur l'emploi du temps de Christine VILLEMIN le jour du meurtre, le 16 octobre 1984 [Grégory Villemin a été retrouvé noyé dans la Vologne]. Tout se serait joué en 20 minutes. Pour l'avocat de Christine Villemin, il était matériellement impossible à la mère de faire disparaître son enfant en si peu de temps. Marcel TRILLAT a essayer de reconstituer ces 20 minutes déterminantes. - 16h56 entrée de l'usine où travaillait Christine VILLEMIN à Lépanges sur Vologne : sortie d'usine des ouvrières - Une femme (jouant le rôle de Christine Villemin) sort de l'usine - [gros plan] main postant une lettre dans une boite à lettre / femme mettant la lettre dans la boite de La Poste de Lépanges puis montant en voiture [des collègues de travail disent avoir vu Christine Villemin poster une lettre à l'heure où celle du corbeau, revendiquant le meurtre, avait été postée] - Voiture roulant - interview Bernard COLIN, voisin des Villemin, qui explique l'avoir vue remonter chez elle et interview madame GRANDIDIER qui, elle aussi, a vu Christine VILLEMIN remonter chez elle vers 17H - Voiture roulant très vite et prenant à droite à un embranchement (1ère hypothèse, Christine Villemin ne mens pas et est rentrée chez elle) - PL maison des Villemin devant laquelle Grégory a été enlevé - Le voisin, M. COLIN se promenant avec son chien, passe à coté de la maison (il n'a remarqué l'enfant, ni la voiture) - Voiture roulant très vite et prenant à gauche au même embranchement (2ième hypothèse, Christine Villemin est partie vers Docelles, là où l'enfant a été retrouvé mort) - [gros plan] main tenant un chronomèt...