En plateau, Léon ZITRONE interviewe cinq jeunes étrangers (trois Allemands, un Danois, une Canadienne anglaise) ayant effectué un voyage en Algérie à l'initiative de l'Union nationale des Anciens combattants d'Afrique du Nord, qui a duré dix jours. - Question sur les choses les plus intéressantes vues. - Jeune Allemand : "Les SAS, les regroupements. Les officiers et les soldats font un travail surtout humain, pour l'état civil et les choses de la vie quotidienne. Les regroupements : les villages où on met les gens descendant de la montagne pour les protéger des fellaghas et pour leur donner un niveau de vie un peu plus élevé. Il y a de l'eau, des écoles... C'est une première étape, il y a un peu de retard. - Question : "Vous pensez qu'on peut aller de l'avant ?" - Réponse : "Je l'espère pour vous et pour les Algériens." - ITW du Danois qui répond en anglais, traduction assurée par Zitrone : "A Alger, de forts beaux immeubles, plus moderne qu'en Europe mais derrière encore trop de bidonvilles. Pourquoi la métropole n'a-t-elle pas entrepris la construction de maisons avant le départ de la rébellion ? C'est une bonne chose que la France fasse faire les constructions par la population musulmane." - ITW de la Canadienne interrogée sur les écoles : "La SAS est le seul endroit où on peut apprendre. Les petits aiment bien apprendre des Français." - ITW d'un autre Allemand très impressionné par Hassi Messaoud : "Une réalisation très importante pour les économies de la France et de toute l'Europe." - Conclusion du dernier étudiant allemand : "L'Algérie a changé depuis 1955. Je regrette que nous n'ayons pas le temps pour discuter sur les problèmes politiques." - ZITRONE conclut sur la nécessité pour le Journal télévisé de faire vite.