A la suite de la politique d' actionnariat chère au président Pompidou, visite chez Renault, première entreprise nationale à expérimenter la distribution d'actions . Télétrottoir à la sortie d'une usine Renault : les ouvriers se disent hostiles à cette mesure.Itw PIERRE DREYFUS, pdg Régie Renault : "Ce n'est pas une dénationalisation, ces actions seront au seul profit des ouvriers". Itw M.CHASTEL (CFDT): "Nous sommes sceptiques et nous préférerions voir s'engager des négociations sur nos revendications sur les salaires.Il ne faut pas que les actions puissent dénationaliser la Régie". Itw AIME HALBERER (CGT) : "Les travailleurs de chez Renault n'ont pas le sentiment de devenir subitement des capitalistes. Ils savent de longue date et par expérience qu'en définitive les capitalistes ce sont ceux qui possèdent les moyens de production, les usines , les banques, et que même si on leur distribue des actions par ci, par là, ils resteront des ouvriers exploités par les capitalistes. Cette opération conduirait à mettre dans les mains des banques privées une usine qui appartient à la nation". Itw économiste ROGER PRIOURET, favorable à la distribution d'actions chez Renault et Wolkswagen.