Chronique à base d’archives des sujets tournés sur un mois des inondations dans la Somme, et notamment dans l'Ouest du département à Abbeville et aussi Fontaine. Le soutien : les militaires et les sacs de sable, l'installation de la cellule de crise. Les malentendus, et ceux qui en profitent : d'où vient l'eau ? Joël HART, maire d'Abbeville, en rajoute. C'est dans ce contexte que se fait la visite de Lionel JOSPIN, en terrain miné, et qui doit affronter la rumeur. Et l'absence de position claire des élus au départ ne l'a pas aidé. Alain GEST, président du département, est cependant convaincu que l'explication ne réside que dans les nappes phréatiques. Puis la vie quotidienne s'organise, avec ses relogés, mais aussi les journalistes, les curieux. Et aussi le soutien psychologique, et encore les militaires et leurs sacs de sable, qui assurent une tâche gratifiante en aidant les habitants. Pendant ce temps, on débat à l'Assemblée nationale, et certains échangent des propos acerbes : Gilles de ROBIEN et Dominique VOYNET notamment. Jacques CHIRAC en rajoute sur l'ambiguïté de la situation, en n'invitant que les élus de droite à l'Elysée. Guy DOVERGNE dénonce la récupération politique. Un élu CPNT, certain de son fait et plein d'assurance s'en va ouvrir une vanne à Saint Valery. Refermée dès le lendemain, car une zone jusque là épargnée se retrouvait inondée... Puis, défilement des sentiments des sinistrés. D'abord la colère, avec les manifestations, dont celle de l'association de JP Damien, qui dénonce la récupération politique. La solidarité aussi, puis la résignation, et l'humour. Depuis un mois, on pompe à Saint Valery. Mais ça ne semble pas vraiment servir à grand chose.