[Source : documentation France 3] Le procès des huit assassins présumés du préfet Erignac s’ouvre devant la cour d'assises spéciale de Paris, en l'absence du tueur présumé, Yvan Colonna , toujours en fuite.   Les présumés assassin sont arrêtés le 21 mai 1999 dans le sud de la Corse. Le journal "le Monde" évoque alors un autre suspect : Yvan Colonna. Celui ci donne sa dernière interview le 22 mai 1999 avant de disparaitre. Il déclare "il faut des couplables, des coupables à tout prix, et bien on trouve des gens qui ont le profil. Peut être qu'on a le profil des gens qui sont responsables de cette action, mais ony est pour rien" A Cargèse, bien que sous surveillance policère, Colonna s'échappe. Un mandat d'arrêt est lancé. Son père est persuadé de son innoncence et lui lance un appel, le 25 mai 1999 : Jean Hugues Colonna "Yvan, tu sais je t'aime et c'est pour ton fils, et pour que tu puisses toi aussi te défendre avec nous que je te demande de te mettre à la disposition de la justice". Colonna est devenu un héros, protégé et défendu par les nationalistes. La loi du silence régne. En décembre 2000, Yvan Colonna écrit une mettre où il clame son innocence. Les enquêteurs explorent toutes les pistes : tous les soutiens au nationalisme et au grand banditisme dans le monde, sans résultat. Le 6 février 2003 Nicolas sarkozy déclarait "c'est un objectif extrêmement important, pour la famille de monsieur Erignac, pour l'idée que je me fais de la république et de ses institutions, mais ce n'est pas un sujet sur lequel je puis communiquer, chacun peut le comprendre" Depuis 4 ans, les ministres et les policiers se sont succédés, sans plus de résultats.