A la Libération, Saint-Germain-des-Prés devient le centre de la contestation en France : on veut affirmer son besoin de vivre ! On y trouve une forte concentration d’intellectuels ; c’est le terreau d’un curieux mélange de littérature, de musique et de bohème. Les écrivains hantent le jour les cafés tels que Les Deux Magots ou Le Flore (Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian…).rnLe soir venu, ce sont les caves comme Le Tabou, La Rose Rouge qui sont prises d’assaut et se remplissent d’une jeunesse en quête d’une nouvelle chanson française (Mouloudji, Mouloudji, Brassens, Gréco…) et d’une musique longtemps contestée, le jazz (Claude Luter, Sydney Bechet, Art Blakey, Miles Davis…).rnEn faisant revivre cette époque avec un brin d’humour et un zeste de nostalgie, Corinne Cousin rend hommage en chansons avec Les Années Saint-Germain à tous ces artistes de l’après-guerre.rnAvec Roland Romanelli , Corinne Cousin , Raoul Duflot