Ce numéro du "Glaive et la Balance" est consacré à l'affaire Grégory et au rôle de la presse dans celle-ci. Rappel des faits : le 16 octobre 1984, le petit Grégory VILLEMIN, 4 ans, est retrouvé noyé dans la Vologne. Un corbeau, qui harcelait la famille depuis plusieurs années, envoie une lettre revendiquant le crime. Un cousin du père de l'enfant, Bernard LAROCHE est d'abord désigné par les expertises graphologiques, puis par le témoignage de sa belle soeur, Muriel Bolle, âgée de 15 ans. Il est inculpé du meurtre et incarcéré. Mais Muriel se rétracte et de nouvelles expertises le mettent hors de cause. Il est libéré et les soupçon se portent alors sur la mère de l'enfant, Christine Villemin, désignée par les graphologues. Jean Marie VILLEMIN, le père de l'enfant, toujours persuadé de la culpabilité de son cousin, le tue d'un coup de fusil le 29 mars 1983. En décembre 1987, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Dijon (où le procès a été "délocalisé") le met en liberté provisoire assortie de 10 conditions dont celle de ne plus parler aux journalistes. Par cet interdit, le juge Maurice SIMON met en cause la responsabilité de la presse. - Présentation par Charles VILLENEUVE dans une rédaction où des journalistes travaillent et les tables sont recouvertes de journaux concernant l'affaire. Le reportage est divisé en plusieurs chapitres : - 1) LE DRAME : - DP photos n&b du repêchage du corps de Grégory Villemin dans la Vologne, au village de Docelles / photo n&b de Jean Marie VILLEMIN - Banc titre : lettres anonyme du corbeau revendiquant le crime - RD ARCH images de l'enterrement de Grégory, malaise de Christine VILLEMIN / foule des journalistes grimpés sur les tombes (origine non déterminée) - Tas de journaux consacrés à l'affaire - ITW Jean Michel BEZZINA, journaliste de RTL qui raconte son arrivée dans la région pour couvrir l'affaire et son interview de Jean Marie VILLEMIN - RD ARCH ITW Jean Marie VILLEMIN juste après la mort de son fils (origine non dét...